Revenons à cette différence représentant l’homme et la femme dans leur propre espace et évolution. La femme est différente de l’homme tel que peut l’exposer ce fameux best seller, « les hommes proviennent de Mars et les femmes de Vénus » l’homme à l’extérieur et en l’occurence à la chasse et la femme à la maison maitrisant parfaitement son intérieur. Ce qui ne signifie pas obligatoirement que l’homme soit défini comme celui qui est dehors, mais psychologiquement son espace de réflexion s’est nourrit différemment de celui de la femme comme à l’époque de la préhistoire ou la chasse était importante pour l’homme et sa cartographie fonctionne surement mieux en dehors de la maison donc un repère de la géolocalisation plus précis que celui de la femme qui sans GPS aura plutôt tendance à se perdre.

Il est attribué à la femme du bon sens, de l’intuition, de la sensibilité et le sens des responsabilité. On sait qu’elle apprécie (normalement) son intérieur et est par définition, celle qui gère le foyer, les courses et les enfants, celle qui intra utérin protège son enfant, protège ses petits comme une lionne qui protège son territoire. Depuis la nuit des temps les espaces de l’homme sont différents de ceux de la femme, on ne se comporte et complet pas de la même façon selon les territoires occupés. et l’autre et n’oublions pas cette fameuse mémoire ancestrale et en l’occurence la partie dite reptilienne du cerveau empreint des instincts les plus primitif. Donc d’un point de vue intellectuel et émotionnel physique anatomique différence il y a et différence il y aura toujours sans que cela ne remette en question l’égalité des sexes et les droits s’y associant.

Un peu de mythologie

Si nous reprenons les écrits dans la mythologique grecque, chaque civilisation à son Dieu et sa Déesse voir ses Dieux et Déesses et les influences qui vont avec selon les désirs de l’homme et de la femme. Souvent, il est question de rituels, d’offrande ou de sacrifice mis en place pour plaire aux Dieux et Déesses et en obtenir les faveurs selon les croyances. Le Dieu ou la Déesse vénérée n’impliquera pas l’un et l’autre du même rituel selon qu’il soit homme ou femme. On peut souvent voir la femme déposer des offrandes et l’homme sacrifier un animal. Les demandes sont inévitablement différentes et l’on peut l’observer encore aujourd’hui, La femme n’est pas l’égale de l’homme dans Les manifestations de désirs, l’homme demande la protection et la réussite dans ses combats, il priera pour le Dieu ou la Déesse de la Guerre ou de la chasse et la femme déposera des offrandes à la Déesse de la fertilité ou de la protection contre la maladie mais aussi l’amour et la fidélité.

Les Dieux grecques sont nombreux, parlons de Zeus, il est le roi des Dieux et des hommes dans la mythologie grecque. Son trône était au sommet de l’Olympe et il règlementait le monde. Il est le maître de l’air et de tous les phénomènes atmosphérique, pluie, foudre, tornade etc. Il régnait sur le ciel, la foudre et l’aigle est son symbole.

Aphrodite est la déesse grecque de l’amour et son égale dans la mythologie romaine est Vénus dont j’aborderais plus bas un court sujet de réflexion concernant les astres. Aphrodite est la déesse de la beauté, de l’amour et du plaisir et fait naître dans le coeur des Dieux, le désir de s’unir à des terriennes et tout spécialement dans le coeur de Zeus……… Ses amours avec les Dieux furent très nombreuses, personne ne pouvait lui résister……… ;

Aphrodite est donc, la déesse de l’Amour, et elle favorise les mariages, la fertilité et assiste aux naissances. Par contre, elle peut être menaçante car par vengeance, elle facilite la passion, détruit les unions, encourage l’adultère, les amours illégitimes et pousse les mortels à toutes les débauches et à tous les vices.

Astres et mythologie

Mars (Dieux de la guerre) venait visiter Aphrodite la nuit, il avait placé un jeune gardien à la porte pour qu’il le prévienne et puisse s’enfuir avant le lever du jour. Mars est le fils de Jupiter et de sa femme Junon, il est le Dieu de la violence et de la guerre, si important après Jupiter si important qu’à l’époque du calendrier romain, celui-ci commençait au mois de Mars. Mars était détestable au yeux de tous les autres Dieux, querelleur n’avait pas d’épouse mais de nombreuses aventures telle que Vénus. Vénus déesse de la beauté, de l’amour, de la mer est une déesse romaine qui serait issue d’une vague de la mer. Déesse de la mer, de la beauté et de l’amour, elle cumulait de nombreuses fonctions, déesse du mariage, des courtisanes et de la vulgarité. Nous retrouvons Mars et Vénus parmi les noms des planètes du système solaire et bien évidemment que l’interprétation de chacune d’elle est symboliquement repris de la mythologie, tout ceci pour rentrer un peu plus dans l’esprit des hommes et des femmes et des croyances ancestrales.

Prise de pouvoir de la femme

(rejoint l’homme dehors)

Mai 68, et 1970, la création du mouvement de libération des femmes (MLF) mouvement féministe l’arrivée des femmes au pouvoir à progressivement tué le rôle du père, pour donner place à celui de la mère, sa place, sa légitimité, lutte pour le droit à la contraception, à l’avortement et amorcées par le planning familial en France, de lutte contre toute différentes forme d’oppression de misogynie et de revendications à l’égalité de tous les droits, moraux, sexuels, juridiques, économiques, et remet en cause les formes de militantisme traditionnel. Cet ensemble de mouvements sociaux, de grèves et de manifestations survenus en France en mai-juin 1968 et constitue une période et l’une des ruptures marquantes de l’histoire contemporaine française caractérisés par une vaste révolte spontanée. Elle anticipe le concept libertaire d’autonomie individuelle dans le cadre de l’action collective. En France, le mouvement de libération des femmes est un mouvement féministe autonome et non mixte qui revendique la libre disposition du corps des femmes et remet donc en question la société patriarcale.

Freud

(réflexions)

Mais avant cela Freud avait osé parlé de la sexualité et en a créé des concepts « il doit exister, écrit Freud en 1895, un caractère de la représentation sexuelle qui explique que seuls des représentations sexuelles soient soumises au refoulement », et en 1938, « théoriquement rien n’empêche de supposer que toute revendication pulsionnelle, quelle qu’elle soit, puisse occasionner les mêmes refoulements et leurs conséquences ; mais l’observation nous montre invariablement, dans la mesure où nous pouvons en juger, que les excitations qui jouent ce rôle pathogène émanent de pulsions partielles de la sexualité…. Le point faible de l’organisation du moi gît dans son comportement à l’égard de la fonction sexuelle ». Freud met en avant quelques concepts nouveaux et c’est bien normal puisque cela fait avancer ses cliniques et ose employer des termes comme complexe d’oedipe, pulsion de vie comme pulsion sexuelle et Eros (Dieu de l’amour et du désir amoureux) ou pulsion de mort comme Thanatos personnification de la mort (Dieu de la mort).

Alors le père est il tué !

(symboliquement)

L’homme a t’il sa place au sein de la société actuelle alors que la femme poursuit son combat pour la légalité des droits, homme/femme, ou est la place du père au sein de la fratrie, ce père qui pouvait faire peur mais qui était rassurant pour l’enfant grandissant. Comment cet enfant peut se construire dans une société qui perd progressivement de sa notoriété à tout point de vue, quel est la signification aujourd’hui du mot respect alors que chacun veut l’égalité des droits même les enfants au sein de leur propre famille, là ou la femme s’est battue et se bat encore pour la liberté, elle doit se battre souvent, contre son propre enfant, qui ne sait plus ou sont les limites.

Deux possibilités que ce soit pour le couple ou les enfants ou les parents grands parents, on se sépare ou on sait vivre ensemble et c’est comment de vivre ensemble si les règles fixées ne sont pas respectés.

Dans la thérapie de couple, souvent il est question de tromperie, de violence, d’incompréhension suite logique d’évènements dans lesquels l’un ou l’autre s’inscrit sans avoir décidé vraiment.

Et si nous allions plus loin dans notre réflexion et reprenions tout simplement les ouvrages de Freud et notamment « Thalassa » qui nous autorise à penser que l’être humain est originel de ce monde sous-marin qu’il y a un lien très étroit entre le poisson et la naissance de l’homme.

Nous retrouvons des poissons transsexuel comme le Mérou qui né mâle et exerce ce genre durant une partie puis va se transformer en femelle. L’expérience du genre mâle et femelle est déjà créé, et qui ne rêverait pas une fois dans sa vie, d’expérimenter la double identité masculin/féminin ! Ce qui me semble intéressant ici de penser et surtout de percevoir est que dans la pensée de l’homme aussi profonde et archaïque soit elle, la confusion des deux genres est déjà existante et intrinsèque à l’identité psychologique de l’être humain. Chez le poisson et en l’occurence ici l’exemple du Mérou, ses attributs biologiques se transforment naturellement, c’est inné et non préoccupant, chez l’homme ou la femme, la situation est beaucoup plus complexe car elle invite à une décision.

Reprenons un peu l’histoire des religions que ce soit biblique comme, coranique, ou nous retrouvons des similitudes. Dans la Genèse biblique il est mentionné l’histoire de Sodome et Gomorrhe ces 2 villes détruites par le souffre et le feu, victime de la colère divine !

Dans le Coran, il n’est pas mentionné Sodome, pas plus que Gomorrhe mais il y est fait allusion dans les récits présentant le personnage de Lût (Loth) dans une histoire ou le déroulement est assez proche dans ses indications factuelles de ce qui figure dans la Genèse.

Dans le récit coranique, Lût prend néanmoins une autre stature que celle qui transparaît au travers du récit biblique évoluant dans le sillage d’Ibrahim (Abraham) Lût n’en a pas moins une magistrature spirituelle indépendamment de celui-ci présenté comme un prophète et un « envoyé »………………..

De quoi s’agit il, d’une histoire d’amour entre deux hommes. Nous retrouvons des textes selon la littérature rabbinique juive, où l’accent est davantage mis sur le caractère « égoïste » des Sodomites et leur rejet de l’hospitalité.

L’homosexualité est condamnée étant considéré comme une faiblesse, la passivité étant considérée dans l’antiquité comme un apanage féminin et cette confusion des rôles est proscrite………. Car, « instruits par les Saintes Ecritures, nous savons que Dieu a prononcé un jugement mérité contre les homme de Sodome à cause de la folie de leurs rapports, si bien qu’à ce jour leur terre brûle d’un feu interminable. »………………….

Cette croyance influencera durablement les législations civiles postérieures durant plusieurs siècles. Cet aparté non pas pour parler de religion mais plus précisément de croyances, de certitudes et d’amplification galvaudant de décennie en décennie , de siècle en siècle. Mais alors en croit croyons nous !

Mais comment croire en quelque chose d’autre lorsque l’on ne croit pas en soi-même. Nous pouvons nous pencher sur des recherches scientifiques, empiriques et analytiques mais comment croire en une religion si l’on ne croit pas en soi, et beaucoup se dirige vers des croyances religieuses parce qu’il ne croit pas en eux-même. Et pourtant l’être humain est bien réel, il s’est construit en fonction de différents schémas observables autour de lui, éducation, transmission, ressenti etc.……

Mais croit-il en lui ! perçoit-il sa propre histoire son propre parcours de vie, son vécu et quand fait il, croit-il en lui ou en ce que les autres pensent de lui ou on pu penser de lui ! ou qu’a t’il lui-même pensé de lui, qu’est ce qu’il s’est autorisé à croire ou ne pas croire et qu’a t’il fait ou dit selon les situations.

Je vous invite donc à poursuivre votre recherche en fonction de ce qui a pu faire écho dans ce court récit car ce que vient chercher le couple est tout simplement l’ équilibre entre deux personnes, notamment le couple et pour cela il faut apprendre à se connaître soi-même, se débarrasser des scories, des fausses croyances, des faux comportements, des fausses habitudes ce qu’apporte bien évidemment la Psychanalyse et plus particulièrement la méthode P.A.R (Process Analytique Rivalin).

Et pour clôturer cet article je citerais ce proverbe de Khalil Gibran qui pour moi défini bien la juste distance à trouver dans le couple

« Laissez l’espace entrer au sein de votre union et que les vents du ciel dansent entre vous. Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne. Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes. Emplissez chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe. Donnez à l’autre de votre pain mais ne mangez pas de la même miche. Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul. De même que les cocrdes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie. Donnez vos coeurs mais pas à la garde l’un de l’autre. Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs. Et tenez-vous ensemble mais pas trop proches non plus : Car les piliers du temple se tiennent à distance, Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre ».