Les séances

« Tant que nous ne nous connaissons pas, nous ne nous possédons pas »

En cheminant progressivement au rythme des séances, le psychanalyste va, par ses interventions activer le refoulé * et amener l’analysant à abréagir, (décharge émotionnelle).

Nul besoin d’avoir vécu un gros trauma dans l’histoire pour que se crée un handicap à la vie d’adulte, comme pour exemple : la timidité ou le manque de confiance en soi.

*Retour du refoulé, « Processus par lequel les éléments refoulés, n’étant jamais anéantis par le refoulement, tendent à réapparaître et y parviennent de manière déformée sous forme de compromis ». Laplanche et Pontalis

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Nous sommes plus ou moins libres mais surtout  pas égaux, notre mémoire est soumise aux  informations du vécu, de la réalité vraie, elle fait partie du domaine de l’inconscient. Cette mémoire s’est nourrie selon l’histoire ainsi que l’identité qui s’est construite et ajustée en agréable (pour les mieux lotis) ou désagréable et faussée et pour d’autres.

Percevoir son vécu au regard des souvenirs revisités et découpés avec précision et s’en livrer en toute liberté sans rien n’en retenir permet de mettre  l’accent sur l’identité qui s’est construite et donner un autre aspect à la personnalité en devenir. Cette qualité de travail va apporter énormément d’informations pour l’analysant qui va s’autoriser à être différent, à être vrai, à être lui-même. La guérison étant l’apaisement face à son vécu.
La psychanalyse ouvre le champ de la réalité, de la vérité, du vécu vrai. Nous ne sommes pas dans de l’imaginaire, dans des suppositions ni dans de l’à peu près, notre vérité est celle que notre  mémoire à enregistrer et synthétisé face au vécu, et c’est là qu’il faut aller.

Au fur et à mesure de l’analyse, le sujet progresse par investigation et récupération des souvenirs.  L’analysant va ainsi investir les différentes sphères de sa vie, de l’enfance à aujourd’hui tout en se libérant de l’affect par la parole c’est ce que l’on appelle l’abréaction (décharge émotionnelle) puis, – (apaisement) du souvenir,  nouvel état, plus harmonieux, plus paisible.

Le déroulement  

L’analysant dans sa position allongée, yeux fermés, n’est plus sur le champ conscient, rien n’est visible autour de lui. Il aborde ses souvenirs avec détente et relâchement, sous forme d’associations libres, hier ou, il y a 10 ans / 20 ans, ses rêves ou ses cauchemars, ses impressions et va formuler ainsi, son ressenti. Tout est en lien, hier ou aujourd’hui.
Le résultat étant d’avoir une nouvelle approche du vécu, après abréaction, le symptôme lié disparait.
Séance enregistrée par le sujet et sa propriété.

Il lui sera conseillé de poursuivre ce travail en réécoutant sa séance indépendamment du cabinet et de faire part de ses réflexions par retour de mails.
Cette méthode unique, propose ce travail d’accompagnement et va ainsi réduire la durée de l’analyse.